Pour peindre la forêt il faudrait accumuler des documents de toutes sortes : rocs, rocs moussus, nus, humides, tachetés de lichens multicolores, bizarrement sculptés, entassés les uns sur les autres dans des combes pleines de fougères ou hissés sur des coteaux […] terrains cahotiques et mousseux formés par d’anciens lits de rivière, terrains couverts de feuilles mortes et d’aiguilles de pin, d’autres blanchis par l’épaisse couche de grès – enfin, possédant cette ample bibliothèque, imbue de ces forces mystérieuses, de ces aspects si variés, composer des tableaux.
Journal de Marguerite Jeanne Carpentier – Tome 4 – 25 août 1941
Accueil > carpentier > Paysages : les routes de la forêt sont innombrables
Les pages de cette section :
-
Paysages : les routes de la forêt sont innombrables