Olivier Razemon du journal Le Monde a écrit un très joli article sur le Cantal intitulé "Sur les rails à travers le Cantal" dans l’édition du 12 avril 2025.
Le musée Elise Rieuf y est mentionné dans ces termes :
Après Neussargues-en-Pinatelle, nœud ferroviaire cantalien, puisque c’est là que la ligne de Toulouse rejoint celle de Béziers, la vallée creusée par l’impétueux Alagnon mène à Massiac. Entourée de palhas, ces cultures en terrasses dévolues à la vigne, la petite ville
abrite un musée apaisant, consacré à la peinture éclectique d’Elise Rieuf (1897-1990). Cette peintre « faisait partie, au début du XX° siècle, d’un atelier d’artistes parisien exclusivement féminin, car les hommes et les femmes, à l’époque, ne peignaient pas ensemble », raconte sa nièce, Sophie Rieuf, dont le visage s’illumine d’un large sourire.« "Tante Lili", comme on l’appelait, a beaucoup voyagé, et c’est pour cela qu’elle préférait l’aquarelle, qui ne nécessitait qu’un tabouret et un peu d’eau », complète son petit-neveu,
Martin. Le musée laisse la part belle aux œuvres des femmes qui partageaient le même atelier. Il reste une chose à faire avant de quitter le Cantal par le train de Clermont- Ferrand : se fournir en macarons à la noisette, spécialité de Massiac, souvenir gustatif d’un voyage mémorable.